July 11 - September 28, 2019
Never Apart Center, 7049, rue St-Urbain, Montréal
Vernissage : Thursday, July 11, 6pm – 10pm - Photos
Opening hours : The Never Apart Center is open Saturdays from noon to 5pm
Guided Visits: every Saturday from 3:00-4:00 PM during the exhibition
After hours Chez Madame Arthur conjures the poetry, the seduction, the politics, and the fierceness of Montreal lesbian bars of the 1970s and 1980s. A/CA Co-Applicant Jules Pidduck and A/CA Community Partner MediaQueer Database present an installation evoking the legendary bar Chez Madame Arthur (1971-1975), alongside never-before-seen photographs by Montreal photographer Suzanne Girard.
At a time when queer women’s bars have almost completely disappeared, After hours Chez Madame Arthur conjures the poetry, the seduction, the politics and the fierceness of Montreal lesbian bars of the 1970s and 1980s. The bar that inspired Marie-Claire Blais’ 1978 novel Nights in the Underground, Chez Madame Arthur (1971-1975) was the target of a notorious 1974 police raid that sparked a boycott now remembered as the first lesbian-feminist activism in Quebec. Curated by Jules Pidduck and the MediaQueer Database, the exhibit returns to this legendary bar with an installation including audio capsules of tall tales from former clients produced in collaboration with MP Grenier. Also featured is a collection of never-before-seen photographs of the queer women’s bar scene of the 1980s by Montreal photographer Suzanne Girard.
After hours Chez Madame Arthur brings together research by Pidduck and other scholars including Line Chamberland and Julie Podmore to mark the 50 th anniversary of the 1969 federal Omnibus Bill. Despite on-paper decriminalization of some same-sex sexual encounters, living openly as a lesbian remained precarious in this period. Queer women mostly lived their lives in the shadows, and as a result few archival traces of these ephemeral bars remain. As Chamberland reminds us, “there are no photos, only cops and their informers took them at that time.” Girard’s photographs from the 1980s are especially important given the dearth of visual records.
This exhibition is funded by the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada.
11 juillet – 28 septembre, 2019
Au Centre Never Apart, 7049, rue St-Urbain, Montréal
Vernissage : le jeudi 11 juillet, 18h à 22h - Photos
Heures d’ouverture : Le centre Never Apart est ouvert le samedi entre midi et 17 heures
Visites guidées: tous les SAMEDIS de (+/-) 3 à 4 pour la période de l'exposition
After hours Chez Madame Arthur évoque la poésie, la séduction, les politiques et la férocité des bars lesbiens de Montréal des années 1970 et 1980. Jules Pidduck et la Base de données des médias queer canadiens et québécois présentent une installation qui redonne vie au légendaire bar Chez Madame Arthur (1971-1975), aux côtés de photographies inédites de la photographe montréalaise Suzanne Girard.
À une époque où les bars de femmes queer ont presque entièrement disparu, After hours Chez Madame Arthur évoque la poésie, la séduction, les politiques et la férocité des bars lesbiens de Montréal des années 1970 et 1980. La source d’inspiration du roman Les nuits de l’Underground de Marie-Claire Blais, publié en 1978, Chez Madame Arthur (1971-1975) a été la cible d’une descente policière notoire en 1974 qui a déclenché un boycottage dont on se souvient maintenant comme le premier acte d’activisme lesbien féministe au Québec. Commissariée par Jules Pidduck et la Base de données des médias queer canadiens et québécois, l’exposition redonne vie à ce bar légendaire avec une installation comprenant des capsules audio de témoignages d’anciennes clientes, produites en collaboration avec MP Grenier. On y trouve également une collection de photographies inédites de la scène des bars pour femmes queer des années 1980 par la photographe montréalaise Suzanne Girard.
After hours Chez Madame Arthur réunit des recherches de Pidduck et d’autres chercheuses, dont Line Chamberland et Julie Podmore, pour souligner le 50 e anniversaire de la loi fédérale Omnibus. Malgré la décriminalisation sur papier de certaines relations sexuelles homosexuelles, le fait de vivre ouvertement en tant que lesbienne est demeure une expérience précaire pendant cette période. Les femmes homosexuelles vivaient la plupart du temps dans l’ombre et par conséquent, peu de traces d’archives de ces bars éphémères subsistent. Comme le rappelle Chamberland, il n’y a pas de photos, seuls les policiers et leurs informateurs les ont prises à l’époque. Les photographies de Girard des années 1980 sont particulièrement importantes étant donné la rareté de documents visuels.
Cette exposition est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.